La semaine dernière, alors que je faisais visiter une propriété à mes clients, ils m’ont demandé : « Pete, où pensez-vous que le marché se dirige en 2025 ? Est-ce le bon moment pour acheter ? » C’est une question que l’on me pose souvent ces derniers temps, et pour cause. Avec les récentes baisses des taux d’intérêt et l’évolution des conditions du marché, de nombreux propriétaires et acheteurs potentiels du Québec se demandent ce qui les attend. Jetons un coup d’œil à mes prédictions immobilières pour 2025 au Québec.
Le marché immobilier canadien montre des signes forts de dynamisme à l’approche de 2025. Selon les dernières prévisions, 77 % des marchés canadiens deviendront cette année des marchés de vendeurs (44 %) ou des marchés équilibrés (33 %). Il s’agit d’un changement important par rapport à ce que nous avons connu ces deux dernières années.
Qu’est-ce que cela signifie pour les propriétaires québécois ? En termes simples, nous entrons dans ce que les experts appellent une « fenêtre d’opportunité » – en particulier pour ceux qui cherchent à prendre une décision avant que la concurrence ne s’intensifie. L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a récemment revu ses prévisions à la hausse, prévoyant désormais une augmentation de 8,6 % des ventes de biens immobiliers résidentiels pour 2025, le prix moyen national des logements devant augmenter de 4,7 % pour atteindre 722 221 $.
Mais l’histoire n’est pas la même partout. Chaque région a ses propres facteurs en jeu, et le marché québécois a toujours dansé à son propre rythme par rapport à des endroits comme Vancouver ou Toronto.
L’un des principaux facteurs influençant notre marché local a été la récente baisse des taux d’intérêt. La Banque du Canada a procédé à deux réductions consécutives de 50 points de base, ce qui a un impact réel sur la confiance des acheteurs. Ce que je constate chez mes clients, c’est qu’un taux hypothécaire inférieur à 4,0 % avec un amortissement sur 30 ans peut ramener les paiements mensuels à des niveaux proches de ceux d’avant la pandémie.
En effet, plus d’un million de prêts hypothécaires canadiens doivent être renouvelés en 2025, et nombre d’entre eux ont été accordés à l’origine à des taux beaucoup plus bas. Pour les propriétaires québécois qui doivent renouveler leur hypothèque, ces récentes réductions apportent un soulagement bienvenu.
La pénurie de logements reste un facteur important. On estime que le Canada dans son ensemble a besoin de 5 millions d’unités supplémentaires d’ici 2030 pour répondre à la demande, et le Québec ressent également cette pression. À l’heure actuelle, l’inventaire national se situe à 4,2 mois de stock de logements, ce qui est inférieur à la moyenne à long terme de 5 mois.
Sur notre marché local, j’ai remarqué que les maisons avec un potentiel de revenu gagnent en popularité car les acheteurs cherchent à compenser la hausse des coûts. Qu’il s’agisse d’un appartement dans un sous-sol aménagé ou d’un duplex, ces biens font souvent l’objet d’offres multiples, même dans des zones où d’autres maisons resteraient plus longtemps sur le marché.
Alors que le prix global des maisons à l’échelle nationale devrait augmenter de 6 % d’une année à l’autre pour atteindre 856 692 $ d’ici le quatrième trimestre de 2025, et que les maisons unifamiliales devraient augmenter de 7 % pour atteindre 900 833 $, les chiffres du Québec révèlent une situation différente.
La région de Montréal reste plus abordable que Toronto ou Vancouver, et les augmentations de prix y sont généralement plus modérées. Cela crée une situation intéressante où notre marché peut offrir une meilleure valeur tout en permettant une appréciation saine pour les propriétaires.
Si vous envisagez d’acheter en 2025, mon conseil professionnel est d’envisager de le faire le plus tôt possible. Avec une activité de vente au quatrième trimestre en hausse de 12 % d’une année sur l’autre au niveau national, et de nouvelles règles hypothécaires augmentant les plafonds de prix pour les hypothèques assurées de 1 million à 1,5 million de dollars, il y a plusieurs facteurs qui rendent l’achat plus accessible en ce moment.
L’extension des options d’amortissement sur 30 ans pour les primo-accédants et les nouvelles constructions est un autre avantage qui n’existait pas auparavant. Nombre de mes clients en profitent pour entrer sur le marché avec des mensualités plus faciles à gérer.
N’attendez pas le traditionnel marché de printemps, qui, selon les experts, pourrait démarrer dès le mois de mars de cette année. L’hiver 2025 affiche déjà des niveaux d’activité inhabituels, en rupture avec les ralentissements saisonniers traditionnels.
Si vous envisagez de vendre, les conditions actuelles du marché sont de plus en plus favorables. Avec 44 % des marchés canadiens qui devraient être des marchés de vendeurs en 2025, la dynamique du pouvoir est en train de changer.
Pour les propriétaires qui attendaient le bon moment, la combinaison de l’augmentation des prix (4,7 % au niveau national) et de l’augmentation du volume des ventes (8,6 %) laisse entrevoir une amélioration des conditions pour les vendeurs par rapport aux dernières années.
Toutefois, les différents types de biens immobiliers affichent des performances différentes. Les maisons individuelles traditionnelles restent les plus populaires et présentent le plus fort potentiel de croissance, tandis que la reprise du marché des appartements devrait prendre plus de temps en raison d’une offre excédentaire dans certaines régions.
Certains vents contraires potentiels méritent d’être mentionnés. La menace de tarifs douaniers de la part des États-Unis crée une incertitude sur le marché, ce qui fait hésiter certains acheteurs. Cette perturbation commerciale contrebalance en partie les effets positifs de la baisse des taux d’intérêt.
En outre, les coûts de construction et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement continuent de limiter l’offre de nouveaux logements, ce qui pourrait avoir une incidence supplémentaire sur les prix dans les régions où la demande est forte et les stocks limités.
Le marché québécois, en particulier autour de Montréal, continue d’offrir des prix relativement abordables par rapport aux autres grands centres canadiens. Le prix moyen des maisons au Canada ayant augmenté de près de 200 % au cours des 20 dernières années, notre région offre un meilleur rapport qualité-prix tout en participant à la tendance nationale d’appréciation.
Pour 2025, je vois un marché qui favorise les actions décisives. Les acheteurs qui sont prêts à verser des acomptes et à obtenir des autorisations préalables seront les mieux placés pour profiter de cette fenêtre avant qu’une concurrence accrue ne fasse grimper les prix.
Si vous devez renouveler votre prêt hypothécaire cette année, c’est le moment idéal pour revoir vos options, compte tenu des récentes baisses de taux. Et si vous envisagez de vendre, l’augmentation du nombre d’acheteurs laisse entrevoir un marché plus réceptif que ces dernières années.
En résumé, le marché de 2025 n’est pas seulement une question de timing, c’est aussi une question de préparation. Ne stressez pas, contentez-vous d’évaluer. Et si vous avez des questions sur votre situation particulière dans le marché immobilier québécois, n’hésitez pas à me contacter. Je suis toujours là pour vous aider à naviguer dans ces changements et à prendre la meilleure décision en fonction de votre situation particulière.
📍 En savoir plus : Que signifie la baisse des taux d’intérêt de la Banque du Canada pour le marché du logement ?
Chaque maison a le bon acheteur – parfois, il suffit de faire les bons ajustements.
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Peter Thompson est un spécialiste de l’immobilier au Québec qui aide les propriétaires à s’y retrouver dans les conditions complexes du marché. Communiquez avec lui dès aujourd’hui pour obtenir une stratégie de vente de maison personnalisée.
Peter graduated from Lasalle College in hospitality and spent 13 years managing the infamous Chateau du Lac, where he built a reputation for leadership and forming genuine, trusting relationships.
Peter’s real estate career is built on a foundation of honesty, trust, and tireless effort. He takes pride in going above and beyond to ensure his clients feel supported and confident throughout their journey. He regularly provides timeline market insights on his local service areas of Saint-Lazare, Hudson, Vaudreuil, and Rigaud, but has expanded to service clients across the Vaudreuil-Soulanges and West Island regions.
Outside of work, Peter’s world revolves around his wife and two young boys, who inspire him every day. A die-hard Montreal Canadiens fan, Peter never misses a chance to cheer on the Habs or crack a dad joke to keep everyone smiling.
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