Avr 25, 2025

Pourquoi certains parents achètent des maisons au lieu de payer pour des résidences universitaires : Ce que toute famille québécoise devrait savoir

Ce qui se passe ces derniers temps, c’est que je remarque que de plus en plus de parents m’approchent pour me faire part d’une stratégie intéressante pour leurs enfants qui vont entrer à l’université. Au lieu de payer des milliers de dollars de frais de dortoir chaque semestre, ils envisagent d’acheter des propriétés à proximité du campus. Il s’agit d’une évolution fascinante de la réflexion sur le logement étudiant, qui associe des possibilités d’investissement à des solutions de vie pratiques.

L’équation financière : Logement en résidence universitaire ou accession à la propriété

Mes clients me demandent souvent si l’achat d’une propriété pour leurs enfants en âge de fréquenter l’université est un choix judicieux sur le plan financier. La réponse courte est qu’il peut s’agir d’un investissement intelligent dans les bonnes circonstances, surtout dans le marché actuel du Québec.

Si l’on fait le calcul, les frais de résidence dans les universités québécoises varient généralement entre 8 000 et 12 000 dollars par année universitaire. C’est autant d’argent qui disparaît des finances de votre famille. En revanche, un modeste appartement ou une maison en rangée à proximité du campus peut nécessiter une mise de fonds de 20 % (environ 60 000 $ à 100 000 $ pour des propriétés de 300 000 $ à 500 000 $), mais les versements hypothécaires mensuels peuvent être partiellement compensés par la contribution des colocataires au paiement du loyer.

Valeur des investissements à long terme

Cette stratégie est d’autant plus intéressante que les biens immobiliers au Québec, en particulier à proximité des établissements d’enseignement, ont tendance à s’apprécier au fil du temps. Bien que les fluctuations du marché soient toujours une réalité, les biens immobiliers situés à proximité des universités font souvent l’objet d’une demande plus forte, quelles que soient les conditions générales du marché. Lorsque votre étudiant aura obtenu son diplôme, plusieurs options s’offriront à vous :

  • Vendez le bien et profitez potentiellement de la plus-value
  • Continuer à louer à d’autres étudiants en tant qu’investissement immobilier
  • Conservez-la comme pied-à-terre familial en ville
  • Transférer la propriété à votre enfant lorsqu’il commence sa carrière

Principaux éléments à prendre en compte avant de se lancer dans l’aventure

Avant de se lancer dans cette stratégie d’investissement, les familles québécoises doivent évaluer attentivement plusieurs facteurs importants.

La localisation est plus importante que vous ne le pensez

Lorsque j’étudie les propriétés situées à proximité des campus, je conseille toujours à mes clients de ne pas se contenter de la proximité. Les problèmes structurels qui pourraient s’avérer coûteux à réparer à terme doivent être soigneusement évalués. Comme je le rappelle souvent aux acheteurs lors des visites de propriétés, recherchez ces trois éléments essentiels :

  1. Signes de dégâts des eaux ou d’infiltrationLes traces d’infiltration d’eau, en particulier dans les pièces de service où les zones non finies peuvent révéler des problèmes de fondations.
  2. Problèmes structurels comme de grandes fissures diagonales dans les fondations ou des portes et fenêtres qui ne ferment pas correctement
  3. Les signaux d’alarme de l’assurance tels que des systèmes électriques obsolètes, des problèmes de plomberie comme le kitech ou le polyv, ou des emplacements dans des zones inondables.

Ces facteurs peuvent avoir un impact significatif sur la valeur de votre investissement et sur l’expérience de vie de votre enfant. Ne stressez pas, contentez-vous d’évaluer – mais assurez-vous de le faire de manière approfondie.

Comprendre le rôle du gestionnaire immobilier

Un aspect que de nombreux parents ne prennent pas en compte au départ est la question de savoir qui gérera le bien au quotidien. Lorsque votre enfant doit concilier les exigences de ses études, il n’a peut-être pas le temps ou les compétences nécessaires pour s’occuper des problèmes d’entretien, de la coordination avec les colocataires ou des réparations d’urgence.

Vous avez trois options principales :

  • Votre étudiant gère tout (coût le plus bas mais engagement le plus important en termes de temps)
  • Vous gérez à distance (un défi si vous n’habitez pas à proximité)
  • Engagez une société de gestion immobilière (généralement 7 à 10 % des revenus locatifs).

Le bon choix dépend du niveau de responsabilité de votre étudiant, de votre proximité avec la propriété et de votre aisance à assumer les responsabilités du propriétaire.

Implications fiscales que les parents québécois doivent connaître

L’achat d’une résidence secondaire donne lieu à des considérations fiscales différentes de celles de l’accession à la propriété classique. Comme il ne s’agit pas de votre résidence principale, vous devez déclarer les revenus locatifs et pouvez déduire les dépenses qui y sont liées.

Ne l’oubliez pas au Québec :

  • Les revenus locatifs doivent être déclarés dans les déclarations de revenus fédérale et provinciale.
  • L’impôt foncier et les intérêts hypothécaires peuvent souvent être déduits en tant que dépenses
  • L’impôt sur les plus-values s’appliquera lors de la vente si le bien a pris de la valeur.

Je recommande toujours de consulter un fiscaliste spécialisé dans les investissements immobiliers au Québec avant de procéder. Il peut vous aider à structurer votre propriété de la façon la plus avantageuse pour votre famille.

Prendre la bonne décision pour votre famille

C’est toujours le marché qui dicte la valeur, et cela s’applique également aux investissements dans les logements étudiants. Lorsque vous envisagez cette stratégie, le choix du moment et le prix sont cruciaux, comme nous l’avons vu dans Pourquoi votre logement ne se vend pas. Comme je le dis à mes clients, vous pouvez fixer le prix de votre investissement comme vous l’entendez, mais vous n’obtiendrez des résultats que si vous vous rapprochez de la réalité du marché.

Questions à se poser avant d’acheter

Avant de vous engager dans cette approche d’investissement, réfléchissez :

  • Quelle est la stabilité des inscriptions à l’université ?
  • Quelles sont les perspectives à 4-5 ans pour le quartier ?
  • Votre enfant prévoit-il de rester au même endroit pendant toute la durée de son programme scolaire ?
  • L’évolution de l’apprentissage à distance pourrait-elle influer sur la demande de logements à proximité des campus ?
  • Comment géreriez-vous le bien en cas de modification des projets éducatifs de votre enfant ?

Le résultat final : Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Pour de nombreuses familles québécoises, en particulier celles qui ont plusieurs enfants susceptibles de fréquenter le même établissement au fil du temps, l’achat d’une propriété peut s’avérer financièrement plus avantageux que le paiement de dortoirs. Toutefois, il convient d’examiner attentivement tous les facteurs, qu’il s’agisse des conditions du marché ou de la situation familiale.

Si vous envisagez d’explorer cette option pour vos enfants qui se destinent à l’université, n’hésitez pas à nous contacter. Comme pour tout ce qui concerne l’immobilier, la compréhension de tous les détails vous aidera à prendre la bonne décision pour l’avenir de votre famille.

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